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Ganglion au cou et suspicion de cancer

Ganglion au cou et suspicion de cancer

3 Plan de l'article

Ce qu'il faut retenir

Un ganglion persistant au cou, particulièrement chez l'adulte, nécessite une attention médicale. Bien que souvent bénignes, ces masses peuvent signaler des problèmes de santé plus graves.

  • Un ganglion peut indiquer une infection, une inflammation ou, plus rarement, un cancer.
  • Les ganglions cancéreux sont souvent durs, indolores et fixes.
  • Des examens (échographie et biopsie) sont nécessaires pour établir un diagnostic précis.
  • Une consultation médicale est essentielle si le ganglion persiste plus de trois semaines.

Un ganglion au cou qui persiste ou augmente de volume peut susciter des inquiétudes, notamment lorsqu’il est isolé, indolore ou sans cause infectieuse apparente. Dans certains cas, il s’agit d’un signe d’alerte qui nécessite un bilan médical approfondi pour écarter une origine cancéreuse ou identifier une cause infectieuse, inflammatoire ou immunitaire. Cet article fait le point sur les causes possibles des ganglions cervicaux, les situations où l’on peut craindre un cancer, et les liens entre ganglions cervicaux et certains cancers, comme ceux du sein ou du poumon.

Quelles sont les causes d’un ganglion gonflé au cou ?

Un ganglion cervical enflé n’est pas toujours synonyme de cancer. Il s’agit d’une réponse du système immunitaire à divers stimuli. Les causes sont nombreuses et peuvent être regroupées en quatre grandes catégories :

  • Causes infectieuses : ce sont les plus fréquentes. Elles incluent les infections ORL (angine, sinusite, pharyngite), les infections dentaires, la mononucléose infectieuse, la toxoplasmose, la tuberculose ou le VIH.
  • Causes inflammatoires et auto-immunes : dans certaines maladies comme le lupus, la sarcoïdose ou la polyarthrite rhumatoïde, des ganglions cervicaux peuvent apparaître de façon chronique.
  • Causes tumorales : cancer ORL, lymphomes, leucémies, ou métastases de cancers à distance (poumon, sein, côlon…).
  • Causes médicamenteuses ou réactionnelles : certains médicaments (antiépileptiques, allopurinol…) ou vaccins peuvent entraîner des adénopathies.

Les caractéristiques d’un ganglion cancéreux sont différentes : il est souvent dur, indolore, fixe, supérieur à 1,5 cm et persiste plus de trois semaines. Toutefois, un ganglion douloureux ou mobile peut aussi cacher un lymphome. Le recours à un bilan d’imagerie (échographie, scanner) et parfois une biopsie permet de clarifier l’origine.

Ganglion au cou – Quand penser à un cancer ?

Un ganglion au cou persistant sans cause infectieuse évidente, surtout chez un adulte de plus de 40 ans, doit motiver une consultation pour en trouver l’explication qui peut être cancéreuse. Plusieurs situations peuvent notamment faire suspecter une origine tumorale :

  • Présence de symptômes généraux : amaigrissement, sueurs nocturnes, fatigue, fièvre prolongée
  • Tabagisme, alcoolisme, antécédents familiaux de cancer
  • Terrain immunodéprimé
  • Apparition sans contexte infectieux

On distingue deux mécanismes dans le lien entre ganglion cervical et cancer :

  • Le cancer peut naître dans le ganglion lui-même, comme dans le cas des lymphomes.
  • Le ganglion peut être le siège d’une métastase, venant d’un cancer local (bouche, pharynx, larynx) ou d’un cancer à distance (sein, poumon, côlon…).

Il est néanmoins important de rappeler que la majorité des ganglions au cou sont bénins, surtout chez les enfants et les jeunes adultes.

Que faire en cas de ganglion au cou persistant ?

Si un ganglion cervical ne disparaît pas au bout de trois semaines, ou s’il présente des critères de suspicion (dur, indolore, fixe, volumineux), une consultation médicale est nécessaire. Le diagnostic repose généralement sur différentes étapes :

  • Examen clinique : localisation, nombre, consistance, mobilité, signes associés
  • Bilan sanguin : NFS, CRP, sérologies infectieuses, recherche de marqueurs tumoraux
  • Échographie du cou : pour analyser la structure du ganglion
  • Biopsie en cas de suspicion
  • Radio pulmonaire, Scanner, IRM ou TEP-scan, selon les résultats et le contexte

Le rôle d’un centre d’oncologie comme ICONE est d’orienter rapidement les examens nécessaires et de proposer un parcours de soins coordonné si un cancer est diagnostiqué.

Ganglion au cou et cancer – Les localisations fréquentes

Lorsqu’un ganglion cervical est secondaire à un cancer, il peut s’agir d’un cancer situé dans la région ORL ou d’une tumeur à distance ayant métastasé via les voies lymphatiques. Certaines localisations sont plus fréquemment associées à des adénopathies cervicales, notamment le cancer du sein ou le cancer du poumon. Dans ces cas, le ganglion peut être le premier signe d’une rechute ou révéler une maladie jusque-là silencieuse.

Ganglion au cou et cancer du sein

Le cancer du sein entraîne principalement des atteintes ganglionnaires axillaires. Toutefois, des métastases sus-claviculaires ou cervicales peuvent apparaître dans des stades avancés. Ces ganglions sont parfois le premier signe visible d’une rechute chez une patiente déjà opérée ou traitée.

Même en l’absence de symptôme mammaire, un ganglion au cou chez une femme doit faire évoquer cette éventualité. Une échographie mammaire, une mammographie ou un PET-Scan peuvent être prescrits selon la situation. Les spécialistes de notre centre d’oncoradiothérapie dispose de l’expertise nécessaire pour organiser ce type de bilan de façon rapide et coordonnée.

Ganglion au cou et cancer du poumon

Le cancer bronchique peut donner des adénopathies cervicales, notamment dans les formes évoluées. Ces ganglions sont souvent situés dans la région sus-claviculaire, et peuvent être le seul signe d’appel chez un patient fumeur.

La dissémination s’explique par la continuité du réseau lymphatique thoraco-cervical. Un ganglion isolé peut donc révéler une atteinte pulmonaire métastatique, même sans toux ni gêne respiratoire.

Un scanner thoracique, une bronchoscopie et une biopsie sont souvent nécessaires pour confirmer le diagnostic. Cette situation n’est pas rare chez les personnes à risque ou âgées.

Ganglion au cou et cancer du côlon

Le cancer colorectal métastase rarement vers les ganglions cervicaux. Des cas isolés rapportent parfois la présence de cellules tumorales dans ces ganglions, même en l’absence d’atteinte d’un organe comme le foie ou les poumons. Il peut s’agir d’un envahissement lymphatique atypique, sans métastase visible ailleurs. Chez un patient ayant des antécédents de cancer du côlon, un ganglion cervical inexpliqué justifie un bilan d’imagerie, un dosage de l’ACE et une analyse histologique. Cette présentation peut annoncer une rechute à distance, parfois isolée.

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