Lexique médical •
Alphabet
A
Ablation
L’ablation, réalisée par un chirurgien oncologue, fait référence à l’élimination chirurgicale ou par d’autres moyens d’une partie ou de la totalité d’une tumeur ou d’un tissu anormal.
Adénocarcinome de l’œsophage
L’adénocarcinome de l’œsophage est un type de cancer qui se développe à partir des cellules glandulaires présentes dans la muqueuse de l’œsophage. Il est souvent associé à des facteurs de risque tels que le reflux gastro-œsophagien chronique et le syndrome de Barrett, ainsi qu’à des facteurs de mode de vie tels que le tabagisme et l’obésité
Adénocarcinome cervical
L’adénocarcinome cervical est un type de cancer du col de l’utérus qui se forme à partir des cellules glandulaires de la muqueuse cervicale. Il est moins fréquent que le carcinome épidermoïde mais peut être plus difficile à détecter à un stade précoce. Les facteurs de risque incluent une infection persistante par le virus du papillome humain (VPH), des antécédents de dysplasie cervicale et le tabagisme.
Adénocarcinome colorectal
L’adénocarcinome colorectal est un type de cancer qui se développe à partir des cellules glandulaires de la muqueuse du côlon ou du rectum. C’est le type de cancer colorectal le plus courant, représentant plus de 95% des cas. Les facteurs de risque incluent l’âge avancé, les antécédents familiaux de cancer colorectal, une alimentation riche en viande rouge et en graisses saturées, ainsi que certains troubles génétiques tels que la polypose adénomateuse familiale (PAF) et le syndrome de Lynch.
Adénocarcinome de la prostate
L’adénocarcinome de la prostate est le type le plus courant de cancer de la prostate, qui se développe à partir des cellules glandulaires de la prostate. C’est le cancer le plus fréquent chez les hommes et il peut souvent être asymptomatique aux stades précoces.
Adénocarcinome des glandes salivaires
L’adénocarcinome des glandes salivaires est un type de cancer qui se développe dans les glandes salivaires. Ces tumeurs peuvent survenir dans les glandes salivaires principales, telles que les glandes parotides, sous-maxillaires et sublinguales, ainsi que dans les glandes salivaires mineures situées dans la muqueuse buccale.
Adénocarcinome pancréatique
L’adénocarcinome pancréatique est le type le plus courant de cancer du pancréas, représentant environ 85% à 90% de tous les cas. Il se développe à partir des cellules glandulaires de l’exocrine du pancréas, qui produisent des enzymes digestives. Ce type de cancer est souvent diagnostiqué à un stade avancé, ce qui rend le traitement plus difficile.
Adénocarcinome polymorphe des glandes salivaires
L’adénocarcinome polymorphe des glandes salivaires est une forme rare de cancer qui se développe dans les glandes salivaires. Il est caractérisé par sa structure histologique variée, avec la présence de cellules épithéliales de différents types.
Adénocarcinome vésical
L’adénocarcinome vésical est un type de cancer de la vessie qui se développe à partir des cellules glandulaires de la muqueuse vésicale.
Adénomatose vésicale – précancéreux pour le cancer de la vessie
L’adénomatose vésicale est une condition caractérisée par la présence de multiples adénomes dans la vessie. Les adénomes sont des tumeurs bénignes qui se forment à partir des cellules glandulaires de la muqueuse de la vessie. Bien que les adénomes vésicaux soient généralement non cancéreux, ils peuvent provoquer des symptômes tels que des problèmes urinaires, des douleurs ou des saignements.
Analgésiques
Les analgésiques sont des médicaments utilisés pour soulager la douleur chez les patients atteints de cancer. Ils peuvent être prescrits pour traiter la douleur aiguë causée par des interventions médicales telles que la chirurgie ou la biopsie, ainsi que la douleur chronique associée à la maladie elle-même. Les analgésiques peuvent être administrés par voie orale, intraveineuse, transdermique ou par d’autres voies selon les besoins du patient et le type de douleur à traiter. Les opioïdes, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les médicaments adjuvants sont souvent utilisés dans la prise en charge de la douleur cancéreuse pour améliorer le confort et la qualité de vie des patients.
Anaplasie
L’anaplasie est un terme médical utilisé pour décrire un état où les cellules perdent leur structure normale et leur fonction spécialisée. Cela peut être associé à une croissance cellulaire désordonnée et est souvent observé dans les cellules cancéreuses, indiquant une malignité accrue.
Anatomopathologique
L’examen anatomopathologique, également appelé biopsie anatomopathologique, est une procédure médicale dans laquelle un échantillon de tissu ou de cellules est prélevé sur une personne pour être examiné au microscope par un anatomopathologiste. Cet examen permet de diagnostiquer diverses maladies, y compris le cancer, en identifiant les anomalies morphologiques ou cellulaires dans les échantillons. Les résultats de l’examen anatomopathologique aident les médecins à déterminer le type de maladie, son stade, son pronostic et à élaborer un plan de traitement adapté pour le patient.
Anatomopathologiste
Un anatomopathologiste est un médecin spécialisé dans l’analyse microscopique des tissus prélevés lors de biopsies ou de chirurgies. Leur rôle principal est de diagnostiquer les maladies, y compris les cancers, en examinant les cellules et les tissus pour identifier les anomalies morphologiques et cellulaires. En plus du diagnostic, ils fournissent des informations cruciales pour guider le traitement et évaluer la progression de la maladie.
Angiogenèse
L’angiogenèse est le processus par lequel de nouveaux vaisseaux sanguins se forment à partir des vaisseaux sanguins existants. Dans le contexte du cancer, l’angiogenèse est un mécanisme important pour fournir aux tumeurs en croissance les nutriments et l’oxygène nécessaires à leur développement. Les cellules cancéreuses produisent souvent des facteurs de croissance qui stimulent la formation de nouveaux vaisseaux sanguins à proximité de la tumeur, favorisant ainsi sa croissance et sa propagation. En bloquant l’angiogenèse, on peut ralentir ou arrêter la croissance des tumeurs en privant les cellules cancéreuses des nutriments et de l’oxygène dont elles ont besoin pour se développer.
Angiogenèse anormale
L’angiogenèse anormale fait référence à un processus de formation de nouveaux vaisseaux sanguins de manière anormale ou excessive. Cela peut se produire dans certaines conditions pathologiques telles que le cancer, où une angiogenèse anormale favorise la croissance et la propagation tumorales en fournissant un apport sanguin supplémentaire aux cellules cancéreuses.
Angiographie
L’angiographie est une technique d’imagerie médicale utilisée pour visualiser les vaisseaux sanguins dans différentes parties du corps. Pendant une angiographie, un colorant spécial appelé agent de contraste est injecté dans les vaisseaux sanguins, puis des images radiographiques sont prises à l’aide d’un équipement spécialisé, tel qu’un scanner ou un appareil à rayons X, pour visualiser la circulation sanguine et détecter d’éventuelles anomalies vasculaires.
Angiosarcome hépatique
L’angiosarcome hépatique est une tumeur maligne rare qui se développe dans les vaisseaux sanguins du foie. Il peut être difficile à diagnostiquer car il présente souvent des symptômes non spécifiques tels que douleurs abdominales, fatigue et perte de poids.
Anticancéreux
Les anticancéreux sont des médicaments utilisés pour traiter le cancer en ciblant et en détruisant les cellules cancéreuses ou en bloquant leur croissance et leur propagation. Ils peuvent agir de différentes manières, y compris en interférant avec la division cellulaire, en induisant la mort cellulaire programmée (apoptose), en bloquant la croissance des vaisseaux sanguins qui alimentent les tumeurs (angiogenèse), ou en stimulant le système immunitaire pour attaquer les cellules cancéreuses. Les anticancéreux peuvent être administrés sous forme de comprimés, de capsules, de solutions injectables ou d’infusions, et sont souvent utilisés en combinaison avec d’autres traitements, tels que la chirurgie, la radiothérapie ou l’immunothérapie, pour maximiser leur efficacité dans le traitement du cancer.
Antinauséeux
Les antinauséeux sont des médicaments prescrits pour soulager les nausées et les vomissements, qui sont des effets secondaires courants de certains traitements anticancéreux, tels que la chimiothérapie ou la radiothérapie. Ces médicaments agissent en bloquant les signaux chimiques dans le cerveau responsables des nausées et des vomissements, ce qui aide à prévenir ou à atténuer ces symptômes. Les antinauséeux peuvent être administrés par voie orale, intraveineuse ou sous forme de patchs cutanés, et sont souvent utilisés en combinaison avec d’autres stratégies de gestion des symptômes, telles que des changements alimentaires ou des techniques de relaxation, pour améliorer le confort et la qualité de vie des patients sous traitement anticancéreux.
Antioxydants
Les antioxydants sont des substances qui protègent les cellules du corps contre les dommages causés par les radicaux libres, des molécules instables produites par les processus métaboliques normaux du corps et par des facteurs environnementaux tels que la pollution et le tabagisme. Dans le contexte du cancer, les antioxydants peuvent aider à prévenir les dommages cellulaires et à réduire le risque de mutations génétiques qui pourraient conduire au développement de la maladie. Certains aliments riches en antioxydants, tels que les fruits et légumes colorés, sont souvent recommandés dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée pour réduire le risque de cancer. Cependant, des études sur les suppléments antioxydants ont montré des résultats mitigés en ce qui concerne leur efficacité dans la prévention ou le traitement du cancer, et il est important de consulter un professionnel de la santé avant de prendre des suppléments, en particulier pendant le traitement du cancer, car ils pourraient interférer avec certains traitements.
Anxiété liée au cancer
L’anxiété liée au cancer est une réaction émotionnelle courante chez les personnes atteintes de cancer et leurs proches. Elle peut être causée par la peur de la maladie, de la mort, des traitements, des changements dans la vie quotidienne et des incertitudes concernant l’avenir. L’anxiété peut se manifester par des symptômes tels que des pensées persistantes, de l’irritabilité, des troubles du sommeil, des tensions musculaires, des palpitations et des crises de panique.
Aplasie
L’aplasie est un terme médical utilisé pour décrire une absence ou une diminution sévère du développement d’un tissu, d’un organe ou d’une structure corporelle. Elle peut être congénitale, c’est-à-dire présente dès la naissance, ou acquise, résultant souvent de dommages ou de perturbations du développement.
Apoptose
L’apoptose est un processus programmé de mort cellulaire qui se produit naturellement dans l’organisme pour éliminer les cellules vieilles, endommagées ou anormales. Ce processus est soigneusement régulé et contrôlé par des signaux moléculaires qui déclenchent une série d’événements biochimiques à l’intérieur de la cellule, conduisant à sa destruction de manière ordonnée et sans inflammation. Dans le contexte du cancer, l’apoptose peut être perturbée, ce qui permet aux cellules cancéreuses de survivre et de se multiplier de manière incontrôlée.
Astrocytome anaplasique
L’astrocytome anaplasique est une tumeur cérébrale maligne qui se développe à partir des cellules gliales appelées astrocytes. Il est considéré comme une forme agressive de cancer du cerveau. Les symptômes peuvent varier en fonction de la taille et de l’emplacement de la tumeur, mais ils peuvent inclure des maux de tête persistants, des changements de vision, des convulsions, des problèmes de coordination et des changements de personnalité.
B
Bilan d’extension
Le bilan d’extension, également appelé bilan d’extension tumorale, est une évaluation médicale complète visant à déterminer l’étendue de la maladie chez un patient atteint de cancer. Ce processus comprend généralement une série d’examens et de tests, tels que des analyses sanguines, des imageries médicales telles que des radiographies, des échographies, des scanners ou des IRM, ainsi que des biopsies pour évaluer la propagation du cancer à d’autres organes ou tissus du corps. Le bilan d’extension est essentiel pour déterminer le stade de la maladie, guider le choix du traitement et évaluer le pronostic du patient.
Bilan sanguin
Un bilan sanguin, également appelé analyse sanguine ou examen sanguin, est une série de tests de laboratoire effectués sur un échantillon de sang prélevé chez un patient. Ce test permet d’évaluer différents paramètres sanguins, tels que le nombre de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes, ainsi que la concentration de diverses substances telles que les électrolytes, les protéines, les enzymes et les hormones. Un bilan sanguin peut également inclure des tests spécifiques pour détecter la présence de marqueurs tumoraux ou d’autres indicateurs de maladies, ce qui aide les médecins à diagnostiquer les problèmes de santé, à surveiller l’efficacité des traitements et à évaluer la santé globale du patient.
Biopsie
Une biopsie est une procédure médicale dans laquelle un échantillon de tissu ou de cellules est prélevé sur une personne afin d’être examiné en laboratoire. Cette procédure est souvent réalisée pour diagnostiquer diverses conditions médicales, y compris le cancer. Il existe différents types de biopsies, notamment la biopsie à l’aiguille fine, la biopsie à l’aiguille épaisse, la biopsie chirurgicale et la biopsie par excision. Les tissus prélevés par la biopsie sont envoyés pour un examen anatomopathologique et permet aux médecins de confirmer le diagnostic, de déterminer le type spécifique de maladie, de déterminer le stade et le grade de la maladie et de guider le plan de traitement approprié pour le patient.
Biopsie liquide (biopsie sanguine)
La biopsie liquide, également connue sous le nom de biopsie sanguine ou de biopsie liquide circulante, est une technique non invasive qui consiste à analyser des échantillons de liquide biologique, généralement du sang, pour détecter des marqueurs moléculaires associés à des maladies telles que le cancer. Ces marqueurs peuvent inclure de l’ADN tumoral, des cellules tumorales circulantes, des ARN, des protéines ou d’autres molécules spécifiques au cancer. La biopsie liquide est utilisée pour diagnostiquer le cancer, surveiller la progression de la maladie, évaluer la réponse au traitement et détecter la présence de résistance aux médicaments. Cette technique présente l’avantage d’être moins invasive que les biopsies traditionnelles, tout en permettant une surveillance continue et répétée de la maladie.
C
Cachexie
La cachexie est un état pathologique caractérisé par une perte de poids importante, une fonte musculaire, une fatigue sévère et une diminution de l’appétit. Elle est souvent associée à des maladies graves telles que le cancer, l’infection ou les maladies chroniques comme l’insuffisance cardiaque ou la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).
Carcinome
Le carcinome est un type de cancer qui se développe à partir des cellules épithéliales, qui sont les cellules qui tapissent les surfaces internes et externes du corps. Il peut affecter différents organes et tissus, notamment la peau, les poumons, le sein, le pancréas, la prostate et le côlon, entre autres. Les carcinomes peuvent être classés en plusieurs sous-types en fonction de leur origine et de leur comportement biologique, tels que le carcinome épidermoïde, le carcinome basocellulaire, le carcinome adénoïde kystique, etc. Le traitement du carcinome dépend de plusieurs facteurs, y compris le type de cancer, son stade et la santé globale du patient, et peut inclure la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’immunothérapie et d’autres thérapies ciblées.
Carcinome à cellules claires du rein
Le carcinome à cellules claires du rein est un type courant de cancer du rein qui se développe à partir des cellules proximales du tubule rénal.
Carcinome à cellules neuroendocrines
Le carcinome à cellules neuroendocrines est une forme rare de cancer qui se développe à partir des cellules neuroendocrines, qui produisent des hormones et sont présentes dans tout le corps, y compris le système respiratoire, le tube digestif et le système endocrinien. Ce type de cancer peut être agressif et se présenter sous différentes formes, selon l’organe d’origine.
Carcinome à cellules squameuses
Le carcinome à cellules squameuses est un type de cancer qui se développe à partir des cellules squameuses, qui forment la couche externe de la peau et des muqueuses. Ce type de cancer peut se produire dans divers organes, y compris la peau, les poumons, la bouche, la gorge, l’œsophage et d’autres parties du corps.
Carcinome à grandes cellules
Le carcinome à grandes cellules est un type de cancer qui se forme à partir de cellules anormales de grande taille, souvent observées dans les poumons. Ce type de cancer peut également affecter d’autres organes. Les symptômes et les traitements dépendent de l’emplacement spécifique et de l’étendue de la maladie.
Carcinome à petites cellules de la prostate
Le carcinome à petites cellules de la prostate est une forme rare et agressive de cancer de la prostate, caractérisée par des cellules de petite taille et une croissance rapide.
Carcinome adénoïde kystique des glandes salivaires
Le carcinome adénoïde kystique des glandes salivaires est un type rare de cancer qui se développe dans les glandes salivaires, principalement les glandes parotides, sous-maxillaires ou sublinguales. Il se caractérise par sa tendance à s’infiltrer autour des nerfs, ce qui peut entraîner des douleurs et une paralysie faciale.
Carcinome adénoïde kystique du rectum
Le carcinome adénoïde kystique est un type rare de cancer qui peut se développer dans diverses parties du corps, y compris les glandes salivaires, les voies respiratoires et les glandes mammaires. Toutefois, son occurrence dans le rectum est exceptionnellement rare. Ce carcinome est caractérisé par des cellules qui ont tendance à se propager le long des nerfs, ce qui peut rendre son traitement plus difficile.
Carcinome ampullaire
Le carcinome ampullaire est un type rare de cancer qui se forme dans l’ampoule de Vater, où le canal biliaire principal et le canal pancréatique se rejoignent avant de se déverser dans le duodénum. Il peut provoquer des symptômes tels que jaunisse, douleur abdominale et perte de poids.
Carcinome anaplasique de la thyroïde
Le carcinome anaplasique de la thyroïde est un type rare et agressif de cancer de la thyroïde. Il se développe à partir des cellules folliculaires de la thyroïde et se caractérise par une croissance rapide et une invasion locale étendue. Ce cancer est souvent diagnostiqué à un stade avancé et est associé à un pronostic défavorable.
Carcinome basocellulaire
Le carcinome basocellulaire est le type le plus courant de cancer de la peau. Il se développe dans les cellules basales de l’épiderme, la couche supérieure de la peau. Ce cancer est généralement associé à une exposition excessive au soleil et se présente le plus souvent sous la forme de petites lésions ou de tumeurs sur la peau, généralement sur les zones exposées au soleil telles que le visage, le cou et les mains. Le carcinome basocellulaire est rarement métastatique, mais s’il n’est pas traité, il peut envahir les tissus environnants et causer des dommages locaux importants.
Carcinome canalaire in situ (CCIS)
Le carcinome canalaire in situ (CCIS) est une condition où les cellules cancéreuses se développent dans les canaux mammaires, mais ne se propagent pas dans les tissus environnants. C’est considéré comme un stade précoce du cancer du sein et peut être traité avec succès dans la plupart des cas.
Carcinome chromophobe du rein
Le carcinome chromophobe du rein est un type rare de cancer du rein qui se développe à partir des cellules intercalées du tubule rénal.
Carcinome de la vésicule biliaire
Le carcinome de la vésicule biliaire est un cancer qui se forme dans les tissus de la vésicule biliaire. Il est souvent diagnostiqué à un stade avancé en raison de l’absence de symptômes spécifiques aux stades précoces. Les symptômes peuvent inclure douleur abdominale, jaunisse, perte de poids et fatigue.
Carcinome de l’hypopharynx
Le carcinome de l’hypopharynx est un type de cancer qui se forme dans la partie inférieure de la gorge, appelée hypopharynx. Il est souvent associé au tabagisme et à la consommation excessive d’alcool.
Carcinome de l’oropharynx
Le carcinome de l’oropharynx est un type de cancer qui se développe dans la partie postérieure de la gorge, comprenant les amygdales, la base de la langue, le palais mou et les parois latérales et postérieures de la gorge. Il est souvent associé à une infection par le virus du papillome humain (VPH) et au tabagisme.
Carcinome des voies biliaires extra-hépatiques
Le carcinome des voies biliaires extra-hépatiques est un type de cancer qui se développe dans les voies biliaires en dehors du foie. Ces voies biliaires comprennent les voies biliaires principales et secondaires. Les symptômes peuvent inclure jaunisse, douleur abdominale, perte de poids et démangeaisons.
Carcinome du nasopharynx
Le carcinome du nasopharynx est un type de cancer qui se développe dans la partie supérieure de la gorge, derrière le nez. Il est souvent associé à une infection par le virus d’Epstein-Barr (EBV) et à des facteurs génétiques.
Carcinome du séminome
Le carcinome du séminome est un type de cancer testiculaire qui se développe à partir des cellules germinales des testicules. Il représente environ 40 à 45% de tous les cancers testiculaires. Les séminomes sont généralement traités avec succès, surtout s’ils sont détectés tôt. Les symptômes peuvent inclure une masse ou une grosseur dans le testicule, une sensation de pesanteur ou d’inconfort dans le scrotum, et parfois une douleur.
Carcinome embryonnaire du testicule
Le carcinome embryonnaire du testicule est un type rare de cancer testiculaire qui se développe à partir des cellules germinales primordiales. Il représente environ 3 à 4% de tous les cancers testiculaires. Ce type de cancer peut être plus agressif que d’autres types de cancer testiculaire. Les symptômes peuvent inclure une masse ou une grosseur dans le testicule, une sensation de pesanteur ou d’inconfort dans le scrotum, et parfois une douleur.
Carcinome endométrial de type I et II
Le carcinome endométrial de type I est généralement associé à des facteurs hormonaux et à un excès d’œstrogènes, et il se développe à partir de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’utérus. Le carcinome de type II est plus agressif et moins commun, souvent observé chez les femmes ménopausées. Il peut se développer à partir de l’endomètre ou de la couche musculaire de l’utérus.
Carcinome épidermoïde (ou carcinome spinocellulaire)
Le carcinome épidermoïde est un type de cancer de la peau qui se développe dans les cellules squameuses de l’épiderme, la couche supérieure de la peau. Il est généralement associé à une exposition excessive au soleil et peut se présenter sous la forme de plaques squameuses, de nodules ou d’ulcérations sur la peau. Ce type de cancer peut se propager localement ou métastaser à d’autres parties du corps s’il n’est pas traité.
Carcinome épidermoïde de la cavité buccale
Le carcinome épidermoïde de la cavité buccale est un type de cancer qui se développe dans les tissus de la bouche, y compris les lèvres, la langue, les joues, le plancher de la bouche et le palais. Il est souvent associé au tabagisme, à la consommation excessive d’alcool et à une mauvaise hygiène bucco-dentaire.
Carcinome épidermoïde de l’œsophage
Le carcinome épidermoïde de l’œsophage est un type de cancer qui se développe à partir des cellules squameuses qui tapissent la muqueuse de l’œsophage. Il est souvent associé à des facteurs de risque tels que le tabagisme, la consommation d’alcool et l’exposition à des substances chimiques nocives.
Carcinome épidermoïde du col de l’utérus
Le carcinome épidermoïde du col de l’utérus est le type le plus courant de cancer cervical. Il se développe à partir des cellules squameuses de la muqueuse du col de l’utérus. Ce cancer est souvent associé à une infection persistante par le virus du papillome humain (VPH), en particulier les types à haut risque.
Carcinome épidermoïde non verruqueux
Le carcinome épidermoïde non verruqueux est un type de cancer de la peau qui se développe à partir des cellules squameuses de l’épiderme. Contrairement au carcinome verruqueux, il ne présente pas de croissance en forme de verrue. Il peut se présenter sous différentes formes et peut nécessiter un traitement chirurgical pour l’ablation.
Carcinome épidermoïde verruqueux
Le carcinome épidermoïde verruqueux est un type de cancer de la peau qui se développe à partir des cellules squameuses de l’épiderme. Contrairement au carcinome épidermoïde non verruqueux, il présente une croissance en forme de verrue.
Carcinome folliculaire de la thyroïde
Le carcinome folliculaire de la thyroïde est un type de cancer thyroïdien qui se développe à partir des cellules folliculaires de la thyroïde. Il représente environ 10 à 15% de tous les cancers de la thyroïde. Ce cancer a tendance à être plus agressif que le carcinome papillaire de la thyroïde mais moins que le carcinome anaplasique. Il peut se propager à d’autres parties du corps, en particulier les os et les poumons.
Carcinome gastrique diffus
Le carcinome gastrique diffus est un type de cancer de l’estomac qui se développe dans la couche la plus profonde de la paroi de l’estomac, appelée la muqueuse. Ce type de carcinome est caractérisé par une croissance diffuse des cellules cancéreuses à travers la paroi de l’estomac, plutôt que sous forme de masse distincte. Il est souvent plus agressif que d’autres types de cancer de l’estomac et peut être associé à une mutation génétique connue sous le nom de mutation CDH1.
Carcinome gastrique intestinal
Le carcinome gastrique intestinal est un type de cancer de l’estomac qui se développe à partir des cellules glandulaires de la muqueuse gastrique. Ce type de carcinome est caractérisé par la formation de glandes dans la paroi de l’estomac, et il est souvent associé à des lésions précancéreuses telles que la métaplasie intestinale et la dysplasie. Les facteurs de risque incluent une infection par Helicobacter pylori, des antécédents familiaux de cancer de l’estomac et certains modes de vie et régimes alimentaires.
Carcinome inflammatoire du sein
Le carcinome inflammatoire du sein est un type rare et agressif de cancer du sein caractérisé par un aspect enflé, rouge et chaud de la peau du sein. Il est souvent associé à des symptômes tels que la douleur, la sensibilité, et peut évoluer rapidement. Ce type de cancer nécessite généralement un traitement intensif, y compris la chimiothérapie, la chirurgie et la radiothérapie.
Carcinome lobulaire in situ (CLIS)
Le carcinome lobulaire in situ (CLIS) est une condition dans laquelle des cellules anormales se développent dans les lobules des glandes mammaires, mais ne pénètrent pas à travers la paroi des lobules pour envahir les tissus environnants. Bien qu’il soit considéré comme un stade précoce du cancer du sein, le CLIS n’est pas considéré comme un cancer invasif et ne présente généralement pas de risque élevé de propagation.
Carcinome médullaire de la thyroïde
Le carcinome médullaire de la thyroïde est un type rare de cancer thyroïdien qui se développe à partir des cellules parafolliculaires, également appelées cellules C, de la thyroïde. Ce type de cancer représente environ 1 à 2% de tous les cancers de la thyroïde. Il peut être sporadique ou héréditaire, ce dernier cas étant souvent associé à des mutations génétiques dans le gène RET.
Carcinome mucineux de l’ovaire
Le carcinome mucineux de l’ovaire est un type rare de cancer de l’ovaire qui se développe à partir des cellules productrices de mucine. Ces cellules produisent un mucus, ce qui donne souvent à ces tumeurs une apparence gélatineuse ou visqueuse.
Carcinome muco-épidermoïde des glandes salivaires
Le carcinome muco-épidermoïde des glandes salivaires est un type de cancer relativement rare qui se forme dans les glandes salivaires, telles que les glandes parotides, sous-maxillaires et sublinguales. Ce type de cancer se caractérise par la présence de cellules épithéliales et mucineuses.
Carcinome neuroendocrine de l’œsophage
Le carcinome neuroendocrine de l’œsophage est une forme rare de cancer qui se développe à partir des cellules neuroendocrines présentes dans la muqueuse de l’œsophage. Ces cellules produisent des hormones et peuvent être trouvées dans tout le corps. Ce type de cancer peut être agressif et peut se propager rapidement.
Carcinome papillaire de la thyroïde
Le carcinome papillaire de la thyroïde est le type le plus courant de cancer de la thyroïde, représentant environ 80 à 90% de tous les cas. Il se développe à partir des cellules folliculaires de la thyroïde et se caractérise par la formation de structures papillaires ou de petits nodules dans la glande thyroïde. Ce type de cancer a généralement un bon pronostic, car il est généralement lent à se propager et répond bien au traitement.
Carcinome papillaire du rein
Le carcinome papillaire du rein est un type courant de cancer du rein qui se développe à partir des cellules épithéliales des tubules rénaux.
Carcinome séreux de l’ovaire
Le carcinome séreux de l’ovaire est le type le plus courant de cancer de l’ovaire. Il se développe à partir des cellules de la surface de l’ovaire. Ce type de cancer est souvent diagnostiqué à un stade avancé car il peut se propager rapidement dans la cavité péritonéale.
Carcinome squameux de la vessie
Le carcinome squameux de la vessie est un type rare de cancer de la vessie qui se développe à partir des cellules squameuses présentes dans la paroi de la vessie.
Carcinome thymique
Le carcinome thymique ou thymome, est un type rare de cancer qui se développe dans le thymus, une glande située dans la partie supérieure de la poitrine, derrière le sternum. Ce cancer peut se présenter sous différentes formes histologiques, notamment le carcinome épidermoïde, le carcinome à petites cellules, le carcinome muco-épidermoïde et d’autres types moins courants.
Carcinome urothélial de la vessie
Le carcinome urothélial de la vessie, également connu sous le nom de carcinome transitionnel, est le type le plus courant de cancer de la vessie. Il se développe à partir des cellules urothéliales, qui tapissent l’intérieur de la vessie.
Carcinome verruqueux
Le carcinome verruqueux est un type de cancer de la peau caractérisé par une croissance lente, verruqueuse et souvent exophytique (vers l’extérieur) des cellules épithéliales. Il est généralement associé à une exposition prolongée au soleil et peut être observé sur des zones de la peau exposées telles que le visage, le cou et les mains.
Cellule cancéreuse
Une cellule cancéreuse est une cellule qui a subi des altérations génétiques ou épigénétiques, lui permettant de se diviser de manière anarchique et de former une tumeur maligne. Contrairement aux cellules normales, les cellules cancéreuses ne répondent pas aux signaux de régulation de croissance et de mort cellulaire programmée (apoptose), ce qui leur permet de se multiplier de manière incontrôlée et de se propager dans d’autres parties du corps, provoquant ainsi le développement du cancer.
Chimiothérapie
La chimiothérapie est un traitement contre le cancer qui utilise des médicaments pour cibler et détruire les cellules cancéreuses dans tout le corps. Ces médicaments peuvent être administrés par voie intraveineuse ou par voie orale et sont souvent utilisés en combinaison avec d’autres thérapies telles que la chirurgie ou la radiothérapie. Bien que la chimiothérapie puisse avoir des effets secondaires, tels que la perte de cheveux et la fatigue, elle reste un outil essentiel dans le traitement de nombreux types de cancer.
Chirurgie oncologique
La chirurgie oncologique est une branche de la chirurgie spécialisée dans le traitement des cancers. Son objectif principal est d’extraire chirurgicalement les tumeurs cancéreuses ainsi que les tissus environnants affectés pour empêcher la propagation de la maladie. Elle peut être utilisée seule ou en combinaison avec d’autres traitements comme la chimiothérapie ou la radiothérapie, selon le stade et le type de cancer. La chirurgie oncologique vise à éliminer autant de tissu cancéreux que possible tout en préservant la fonctionnalité et la qualité de vie du patient.
Chirurgien oncologue
Un chirurgien oncologue est un médecin spécialisé dans la chirurgie des cancers. Leur expertise comprend la résection chirurgicale des tumeurs malignes, ainsi que la gestion des complications chirurgicales associées au traitement du cancer. En collaboration avec d’autres spécialistes, ils contribuent à élaborer des plans de traitement complets pour les patients atteints de cancer, visant à éliminer efficacement les tumeurs et à améliorer les résultats cliniques.
Cholangiocarcinome intra-hépatique
Le cholangiocarcinome intra-hépatique est un cancer qui se développe dans les voies biliaires à l’intérieur du foie. Il peut être difficile à diagnostiquer car il ne présente souvent pas de symptômes spécifiques aux stades précoces. Le traitement peut impliquer la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie ou une combinaison de ces options, en fonction de la taille, de l’emplacement et de l’étendue de la tumeur.
Chondrosarcome
Le chondrosarcome est un type de cancer des os qui se développe à partir des cellules cartilagineuses. Il peut survenir à différents endroits du squelette, mais il est le plus fréquent dans les os longs des membres et dans le bassin.
Conseil génétique
Le conseil génétique est un processus par lequel les professionnels de la santé spécialisés en génétique fournissent des informations et des conseils aux individus et aux familles sur les risques de maladies génétiques, y compris les cancers héréditaires. Pendant une séance de conseil génétique, le conseiller génétique évalue les antécédents médicaux familiaux, éduque sur les risques de cancer associés à des mutations génétiques spécifiques, propose des tests génétiques si nécessaire, interprète les résultats des tests et fournit un soutien émotionnel et des recommandations pour la gestion des risques.
Cryothérapie
La cryothérapie peut dans certains cas être utilisée en oncologie. Il s’agit d’une technique utilisant le froid extrême pour détruire les cellules cancéreuses. Pendant la procédure, des sondes ou des aiguilles sont placées dans la tumeur, et de l’azote liquide ou de l’argon gazeux est utilisé pour refroidir rapidement les tissus, entraînant leur destruction. La cryothérapie est souvent utilisée pour traiter les tumeurs localisées, notamment celles situées dans le foie, les reins ou la prostate, et peut être une option pour les patients qui ne peuvent pas subir une chirurgie traditionnelle.
Cytologie
La cytologie est une branche de la biologie et de la médecine qui étudie les cellules et leurs structures, ainsi que leur fonctionnement et leur comportement. En médecine, l’examen cytologique désigne généralement l’examen microscopique des cellules prélevées sur des tissus ou des liquides du corps humain, dans le but de diagnostiquer des maladies, notamment le cancer. La cytologie peut être utilisée pour détecter des cellules anormales, telles que des cellules cancéreuses, dans des échantillons tels que les frottis cervicaux, les frottis de crachats, les aspirations d’aiguilles et d’autres fluides biologiques. Elle est souvent utilisée en complément de techniques d’imagerie et de biopsies pour établir un diagnostic précis et guider le traitement des patients.
D
Dépistage précoce
Le dépistage précoce est une stratégie visant à détecter les cancers à un stade précoce, lorsque les chances de guérison sont souvent plus élevées. Il peut inclure des tests de dépistage réguliers, tels que des examens physiques, des tests sanguins, des examens d’imagerie médicale comme la mammographie pour le cancer du sein ou le colposcopie pour le cancer du col de l’utérus, ou des tests génétiques pour les personnes à haut risque. Le dépistage précoce permet d’identifier les cancers avant l’apparition de symptômes, ce qui permet un traitement plus efficace et des résultats cliniques plus favorables.
Diagnostic
Le diagnostic du cancer implique l’identification et la confirmation de la présence d’une tumeur maligne dans le corps. Il est généralement établi à l’aide d’examens d’imagerie médicale, de biopsies et d’analyses de laboratoire. Une fois le diagnostic posé, des tests supplémentaires peuvent être nécessaires pour déterminer le stade et le type spécifique de cancer, ce qui aidera à guider les décisions de traitement.
Dysplasie
La dysplasie est un terme médical utilisé pour décrire des changements anormaux dans la taille, la forme et l’apparence des cellules d’un tissu ou d’un organe. Cela peut indiquer un état précancéreux ou un risque accru de cancer.
Dysplasie cervicale – liée au cancer du col de l’utérus
La dysplasie cervicale est une condition où les cellules du col de l’utérus subissent des changements anormaux. Ces changements peuvent être détectés lors d’un dépistage du cancer du col de l’utérus et peuvent nécessiter un traitement pour prévenir le développement éventuel de cancer.
E
Échographie
L’échographie est une technique d’imagerie médicale qui utilise des ondes sonores à haute fréquence pour produire des images en temps réel des organes internes et des tissus du corps. Pendant une échographie, un transducteur émet des ondes sonores qui pénètrent dans le corps et rebondissent sur les tissus, créant ainsi des images en fonction des échos renvoyés. Ces images permettent aux médecins de visualiser la structure et le mouvement des organes internes, ainsi que de détecter d’éventuelles anomalies ou pathologies, telles que des tumeurs, des kystes ou des anomalies de développement. L’échographie est largement utilisée dans de nombreux domaines de la médecine, notamment en obstétrique pour surveiller le développement fœtal, en cardiologie pour évaluer la fonction cardiaque, et en radiologie pour guider les procédures d’intervention.
G
Ganglion
Un ganglion est une petite structure en forme de haricot dans le corps, qui fait partie du système lymphatique. Les ganglions lymphatiques filtrent le liquide lymphatique et sont importants dans la défense immunitaire en combattant les infections et en aidant à prévenir la propagation des agents pathogènes. Dans le contexte du cancer, les ganglions lymphatiques peuvent être le siège de la propagation du cancer, ce qui peut être évalué par des techniques d’imagerie médicale ou par une biopsie pour déterminer la présence de cellules cancéreuses.
Gestion de la douleur
La gestion de la douleur est un aspect essentiel des soins aux personnes atteintes de cancer, car la douleur peut être un symptôme fréquent et débilitant de la maladie elle-même ou de ses traitements. Les différentes approches pour gérer la douleur chez les patients cancéreux sont notamment les médicaments analgésiques, les thérapies complémentaires (relaxation, méditation, hypnose, acupuncture, massothérapie, …), les soins palliatifs et soutien psychosocial. La gestion de la douleur nécessite une approche multidisciplinaire et personnalisée.
Glioblastome
Le glioblastome est une tumeur cérébrale maligne et agressive qui se développe à partir des cellules gliales appelées astrocytes. Il est considéré comme le type de cancer cérébral le plus fréquent et le plus mortel chez les adultes.
Gliome du nerf optique
Le gliome du nerf optique est une tumeur rare qui se développe à partir des cellules gliales qui entourent le nerf optique. Cette tumeur est le plus souvent diagnostiquée chez les enfants et est souvent associée à la neurofibromatose de type 1 (NF1), bien qu’elle puisse également survenir de manière sporadique.
Grade du cancer
Le grade du cancer se réfère à l’aspect microscopique des cellules cancéreuses et à leur degré de différenciation, c’est-à-dire à quel point elles ressemblent aux cellules normales de leur tissu d’origine. Les cancers de grade élevé ont tendance à être plus agressifs et à se propager plus rapidement que les cancers de grade bas. Le grade du cancer est généralement déterminé par un pathologiste après examen d’un échantillon de tissu prélevé lors d’une biopsie ou d’une intervention chirurgicale.
En combinant le stade et le grade du cancer, les médecins peuvent mieux évaluer le pronostic du patient et élaborer un plan de traitement approprié individuellement à chaque cas traité.
Greffe de moelle osseuse
La greffe de moelle osseuse est une procédure médicale dans laquelle des cellules souches hématopoïétiques sont transplantées dans le corps pour remplacer la moelle osseuse endommagée ou détruite. Ces cellules souches peuvent provenir du patient lui-même (greffe autologue), d’un donneur compatible (greffe allogénique) ou d’un cordon ombilical (greffe de cellules souches de cordon). La greffe de moelle osseuse est souvent utilisée comme traitement pour certains types de cancer, tels que la leucémie, le lymphome et le myélome multiple, ainsi que pour certaines maladies du sang ou du système immunitaire.
H
Hématologue
Un hématologue est un médecin spécialisé dans l’étude et le traitement des maladies du sang et des organes hématopoïétiques, tels que la moelle osseuse et les ganglions lymphatiques. Leur domaine d’expertise comprend les troubles de la coagulation, les anémies, les leucémies, les lymphomes et les autres cancers du sang. Les hématologues utilisent une variété de méthodes diagnostiques, y compris les analyses sanguines et les biopsies de moelle osseuse, pour évaluer et traiter les maladies hématologiques, et ils jouent un rôle crucial dans la prise en charge multidisciplinaire des patients atteints de cancer.
Hépatoblastome (chez les enfants)
L’hépatoblastome est une forme rare de cancer du foie qui se développe à partir des cellules hépatiques immatures. Il survient le plus souvent chez les enfants de moins de cinq ans. Les symptômes peuvent inclure une masse abdominale, une douleur, une perte de poids et une jaunisse.
Hormonothérapie
L’hormonothérapie est un traitement qui vise à bloquer ou à supprimer la production d’hormones dans le corps afin de ralentir ou de stopper la croissance des cellules cancéreuses. Elle est principalement utilisée dans le traitement des cancers sensibles aux hormones, tels que le cancer du sein et le cancer de la prostate. L’hormonothérapie peut être administrée sous forme de médicaments qui bloquent les récepteurs hormonaux, réduisant ainsi l’effet des hormones sur les cellules cancéreuses, ou en supprimant la production d’hormones par les glandes qui les produisent. Elle peut être utilisée seule ou en combinaison avec d’autres traitements comme la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie, en fonction du type et du stade du cancer.
Hyperplasie atypique
L’hyperplasie atypique est une condition caractérisée par une prolifération anormale de cellules dans un tissu ou un organe, souvent accompagnée de changements cellulaires atypiques qui peuvent être associés à un risque accru de cancer. Dans le contexte de la pathologie mammaire, par exemple, l’hyperplasie atypique est une anomalie des cellules des conduits ou des lobules mammaires qui présente des caractéristiques anormales mais qui n’atteignent pas le seuil pour être considérées comme un carcinome in situ. Bien que l’hyperplasie atypique soit considérée comme une lésion précancéreuse, tous les cas ne se développeront pas nécessairement en cancer.
Hyperplasie bénigne
L’hyperplasie bénigne est une condition caractérisée par une prolifération excessive de cellules normales dans un tissu ou un organe particulier. Contrairement à l’hyperplasie atypique, les cellules présentes dans l’hyperplasie bénigne ne montrent pas de signes de changements anormaux ou de malignité. Bien que l’hyperplasie bénigne puisse causer des symptômes ou des complications dans certains cas, elle n’est généralement pas considérée comme un précurseur direct du cancer.
Hyperplasie nodulaire focale (HNF) – dans le foie
L’hyperplasie nodulaire focale (HNF) est une affection hépatique bénigne caractérisée par la présence d’une ou plusieurs masses nodulaires dans le foie. Bien que les causes exactes de l’HNF ne soient pas entièrement comprises, elle est généralement considérée comme une réponse hyperplasique à une anomalie vasculaire. En général, l’HNF est asymptomatique et ne nécessite pas de traitement, sauf en cas de complications ou de doute diagnostique.
I
Imagerie médicale avancée
L’imagerie médicale avancée fait référence à une gamme de techniques d’imagerie sophistiquées utilisées pour visualiser les structures internes du corps humain avec une grande précision et une résolution élevée. Ces techniques permettent aux médecins de diagnostiquer et de traiter une variété de conditions médicales, y compris le cancer.
Parmi les modalités d’imagerie médicale avancée, nous trouvons :
- L’imagerie par résonance magnétique (IRM)
- La tomodensitométrie (TDM ou scanner)
- L’échographie Doppler
- La tomographie par émission de positons (TEP)
- La tomographie par émission de positons couplée à la tomodensitométrie (TEP-TDM)
- L’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRMN)
Ces techniques d’imagerie médicale avancée sont utilisées de manière complémentaire pour aider les médecins à diagnostiquer le cancer, à évaluer l’étendue de la maladie, à guider les procédures de biopsie et de traitement, et à surveiller la réponse au traitement.
Infection
Une infection est une réaction du corps à la présence d’un agent pathogène, tel qu’une bactérie, un virus ou un champignon, qui envahit les tissus et provoque une réponse inflammatoire. Les infections sont particulièrement préoccupantes chez les patients atteints de cancer en raison de leur système immunitaire compromis par la maladie ou les traitements. Il est important de surveiller et de traiter rapidement les infections chez ces patients pour éviter des complications graves.
Immunothérapie
L’immunothérapie est une approche thérapeutique qui stimule ou renforce le système immunitaire du corps pour combattre le cancer. Cette méthode utilise différents médicaments, tels que les inhibiteurs de points de contrôle immunitaires, les thérapies cellulaires, les cytokines et les vaccins, pour activer les cellules immunitaires et les aider à reconnaître et à détruire les cellules cancéreuses. L’immunothérapie a révolutionné le traitement du cancer, offrant de nouvelles options thérapeutiques pour de nombreux types de cancer, y compris le mélanome, le cancer du poumon, le cancer du rein et le cancer de la vessie. Elle peut être utilisée seule ou en combinaison avec d’autres traitements, et peut avoir des effets secondaires différents de ceux des traitements traditionnels tels que la chimiothérapie ou la radiothérapie.
Inhibiteurs de checkpoint immunitaire
Les inhibiteurs de checkpoint immunitaire sont des médicaments qui renforcent la réponse immunitaire du corps en levant les freins immunologiques qui empêchent les cellules immunitaires de reconnaître et de détruire les cellules cancéreuses. Ils agissent en bloquant les protéines de checkpoint immunitaire, telles que PD-1, PD-L1 et CTLA-4, qui sont souvent surexprimées sur les cellules cancéreuses et inhibent l’action des cellules T. En bloquant ces protéines, les inhibiteurs de checkpoint immunitaire permettent aux cellules T de reconnaître et d’attaquer les cellules cancéreuses de manière plus efficace.
Inhibiteurs de PARP
Les inhibiteurs de PARP sont des médicaments utilisés dans le traitement du cancer, en particulier dans les cancers du sein et de l’ovaire, qui ciblent une enzyme appelée poly (ADP-ribose) polymérase (PARP). Cette enzyme joue un rôle dans la réparation de l’ADN endommagé dans les cellules cancéreuses. Les inhibiteurs de PARP bloquent l’activité de cette enzyme, ce qui empêche les cellules cancéreuses de réparer leur ADN, les rendant ainsi plus sensibles aux dommages de l’ADN causés par d’autres traitements, tels que la chimiothérapie ou la radiothérapie.
Inhibiteurs de protéines kinase
Les inhibiteurs de protéines kinase sont des médicaments utilisés dans le traitement du cancer qui agissent en bloquant l’activité des protéines kinases, des enzymes impliquées dans la régulation de la croissance cellulaire, de la division et de la survie. Ces médicaments peuvent cibler des protéines kinases spécifiques qui sont surexprimées ou mutées dans les cellules cancéreuses, ce qui conduit à une croissance cellulaire incontrôlée. En bloquant l’activité de ces protéines kinases, les inhibiteurs peuvent ralentir ou arrêter la croissance des cellules cancéreuses.
IRM (Imagerie par résonance magnétique)
L’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) est une technique d’imagerie médicale non invasive qui utilise des champs magnétiques et des ondes radio pour produire des images détaillées des organes et des tissus internes du corps. Contrairement à la tomodensitométrie (TDM) qui utilise des rayons X, l’IRM n’implique pas d’exposition aux radiations ionisantes, ce qui en fait une option sûre pour l’imagerie diagnostique.
IRMN (Imagerie par résonance magnétique nucléaire)
L’Imagerie par Résonance Magnétique Nucléaire (IRMN) est une modalité d’imagerie médicale sophistiquée qui utilise les principes de la résonance magnétique nucléaire pour visualiser les structures et les processus biologiques du cerveau en temps réel. Contrairement à l’IRM conventionnelle qui se concentre sur l’anatomie, l’IRMN se focalise sur l’activité cérébrale en mesurant les changements du flux sanguin et de l’oxygénation dans le cerveau qui accompagnent l’activité neuronale.
L
Léïomyosarcome
Le léïomyosarcome est un type de cancer des tissus mous qui se développe à partir des cellules musculaires lisses. Il peut se former dans divers endroits du corps, notamment dans l’utérus, les intestins, les vaisseaux sanguins et les tissus mous profonds.
Leucémie
La leucémie est un type de cancer du sang caractérisé par une production anormale de cellules sanguines dans la moelle osseuse. Ces cellules anormales, appelées cellules leucémiques, remplacent les cellules saines de la moelle osseuse, entraînant une perturbation de la production normale de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes.
Leucoplasie – précancéreux pour le cancer de la bouche
La leucoplasie est une affection caractérisée par l’apparition de plaques blanches sur la muqueuse buccale, souvent causée par une irritation chronique. Bien que la plupart des cas de leucoplasie soient bénins, certains peuvent évoluer vers un cancer de la bouche.
Liposarcome
Le liposarcome est un type de cancer des tissus mous qui se développe à partir des cellules graisseuses. Il peut survenir à différents endroits du corps où les tissus adipeux sont présents, comme les cuisses, les bras, l’abdomen ou les muscles profonds.
Lymphome
Le lymphome est un type de cancer qui affecte le système lymphatique, qui fait partie du système immunitaire. Il se développe à partir de cellules lymphoïdes anormales et peut se présenter sous forme de lymphome hodgkinien ou de lymphome non hodgkinien. Le lymphome se caractérise souvent par des ganglions lymphatiques enflés, de la fièvre, des sueurs nocturnes, une perte de poids et une fatigue persistante.
M
Mammographie
La mammographie est une technique d’imagerie médicale utilisée pour détecter les anomalies dans les tissus mammaires. Pendant une mammographie, le sein est comprimé entre deux plaques et une faible dose de rayons X est utilisée pour obtenir des images détaillées des tissus mammaires. Ces images, appelées mammographies, permettent de détecter les signes précoces de cancer du sein, tels que des masses, des calcifications ou d’autres anomalies.
Marqueurs tumoraux
Les marqueurs tumoraux sont des substances produites par les cellules cancéreuses ou par l’organisme en réponse à la présence d’une tumeur. Ces marqueurs peuvent être détectées dans le sang, l’urine ou d’autres fluides biologiques, et leur présence peut être utilisée pour diagnostiquer le cancer, surveiller sa progression, évaluer la réponse au traitement et détecter une éventuelle rechute.
Il existe de nombreux marqueurs tumoraux spécifiques à différents types de cancer. Par exemple, le PSA (antigène prostatique spécifique), le CA-125 (antigène carcino-embryonnaire) pour le cancer de l’ovaire, le CA 15-3 pour le cancer du sein, et ainsi de suite.
Mastectomie
La mastectomie est une intervention chirurgicale au cours de laquelle tout ou une partie du sein est retiré. Cette procédure est souvent réalisée dans le cadre du traitement du cancer du sein lorsque la tumeur est importante ou étendue, ou en prévention chez les personnes présentant un risque élevé de développer un cancer du sein. Il existe différents types de mastectomies, notamment la mastectomie totale (ou simple), la mastectomie partielle, et la mastectomie radicale modifiée. Après une mastectomie, certaines personnes peuvent envisager la reconstruction mammaire pour restaurer l’apparence du sein.
Médulloblastome
Le médulloblastome est un type de cancer cérébral qui se développe principalement dans la partie postérieure du cerveau, appelée le cervelet. Il est le plus souvent diagnostiqué chez les enfants, mais peut également survenir chez les adultes.
Mélanome
Le mélanome est un type de cancer de la peau qui se développe dans les mélanocytes, les cellules responsables de la production de mélanine. Il peut survenir sur n’importe quelle partie du corps, mais il est le plus souvent trouvé sur les zones de la peau exposées au soleil. Les symptômes peuvent inclure des changements dans la taille, la forme ou la couleur d’un grain de beauté existant, ainsi que l’apparition de nouvelles lésions cutanées. Le mélanome peut être métastatique s’il n’est pas détecté et traité tôt.
Métaplasie
La métaplasie est un processus où un type de tissu est remplacé par un autre type de tissu. Cela peut se produire en réponse à des dommages ou à des irritations chroniques dans le corps. Bien que la métaplasie puisse être un mécanisme de défense, elle peut parfois augmenter le risque de développer des maladies telles que le cancer.
Métastase
Les métastases sont des cellules cancéreuses qui se sont détachées de la tumeur d’origine et ont migré vers d’autres parties du corps, où elles peuvent former de nouvelles tumeurs. Ce processus, appelé métastase, est une caractéristique commune des cancers avancés et est responsable de la propagation de la maladie à distance. Les métastases peuvent se propager par le système lymphatique ou le système sanguin vers des organes ou des tissus distants, tels que les poumons, le foie, les os ou le cerveau. Le développement de métastases indique souvent une maladie cancéreuse plus avancée et peut influencer les options de traitement et le pronostic du patient.
Mitose
La mitose est le processus de division cellulaire qui permet à une cellule de se diviser en deux cellules filles identiques. C’est un processus essentiel à la croissance, à la réparation et au renouvellement des tissus dans le corps.
Muqueuse
La muqueuse est un tissu humide et protecteur qui tapisse les surfaces internes du corps, telles que les voies respiratoires, le tube digestif, le tractus génito-urinaire et d’autres cavités corporelles. Elle sécrète du mucus, un liquide visqueux, qui aide à protéger les tissus sous-jacents contre les dommages, les infections et les irritations. La muqueuse joue un rôle crucial dans la protection et la fonction des organes internes, ainsi que dans la prévention des infections.
Mutation génétique
Une mutation génétique est un changement permanent dans la séquence d’ADN d’un gène. Ces mutations peuvent survenir de différentes manières, notamment par substitution d’une base nucléotidique par une autre, par délétion ou insertion de bases, ou par inversion ou duplication de segments d’ADN. Les mutations génétiques peuvent être héréditaires ou acquises. Dans le contexte du cancer, les mutations génétiques peuvent contribuer au développement de la maladie en altérant le fonctionnement normal des cellules et en favorisant leur croissance incontrôlée et leur capacité à se propager dans l’organisme.
Myélome
Le myélome, également connu sous le nom de myélome multiple, est un cancer qui affecte les plasmocytes, un type de globules blancs produits dans la moelle osseuse. Dans le myélome, des plasmocytes anormaux se multiplient de manière incontrôlée et remplacent les cellules saines de la moelle osseuse, entraînant des lésions osseuses, une anémie, une insuffisance rénale et un affaiblissement du système immunitaire.
N
Néoplasie intraépithéliale cervicale (CIN) – liée au cancer du col de l’utérus
La néoplasie intraépithéliale cervicale (CIN) est une condition précancéreuse caractérisée par des changements anormaux dans les cellules du col de l’utérus. Elle est souvent détectée lors de tests de dépistage du cancer du col de l’utérus et peut nécessiter un traitement pour éviter le développement de cancer.
Neuroblastome
Le neuroblastome est un type de cancer qui se développe à partir des cellules nerveuses immatures appelées neuroblastes. Il affecte généralement les glandes surrénales situées au-dessus des reins, mais il peut également se former dans d’autres parties du système nerveux sympathique, telles que le cou, la poitrine, l’abdomen et le bassin. Le neuroblastome survient généralement chez les jeunes enfants, généralement avant l’âge de cinq ans, et peut parfois être diagnostiqué avant la naissance.
Neuropathie périphérique (effet secondaire de certains traitements)
La neuropathie périphérique est une affection caractérisée par des dommages ou un dysfonctionnement des nerfs périphériques, qui transmettent des informations entre le cerveau et la moelle épinière et le reste du corps. Cela peut entraîner une variété de symptômes, tels que des picotements, des engourdissements, des douleurs, une faiblesse musculaire ou une sensation de brûlure, souvent ressentis dans les mains ou les pieds. Dans le cadre du cancer, la neuropathie périphérique peut être l’un des effets secondaires lié au traitement.
O
Oncogénétique
L’oncogénétique est une branche de la génétique médicale qui étudie les facteurs génétiques prédisposant au cancer. Les oncogénéticiens évaluent les antécédents familiaux des patients pour identifier les mutations génétiques héréditaires associées à un risque accru de développer certains types de cancer, tels que le cancer du sein, du côlon ou de l’ovaire. Ils proposent des tests génétiques pour détecter ces mutations et fournissent des conseils génétiques pour aider les individus et leurs familles à comprendre et à gérer leur risque de cancer, notamment en recommandant des mesures de prévention et de dépistage appropriées.
Oncologie
L’oncologie est la branche de la médecine spécialisée dans l’étude, le diagnostic, le traitement et la prise en charge des cancers. Les oncologues sont des médecins spécialisés dans ce domaine et travaillent souvent en équipe multidisciplinaire avec d’autres professionnels de la santé, tels que les chirurgiens, les oncologues radiothérapeutes, les hématologues et les onco-généticiens, les spécialistes d’organe, pour fournir des soins complets aux patients atteints de cancer. L’objectif principal de l’oncologie est d’améliorer la qualité de vie des patients, de prolonger leur survie et, dans la mesure du possible, de repousser la maladie.
Oncologie chirurgicale
L’oncologie chirurgicale est une spécialité médicale qui se concentre sur le traitement chirurgical des cancers. Les chirurgiens oncologiques sont formés pour effectuer des interventions chirurgicales visant à enlever les tumeurs malignes et à prévenir leur propagation dans le corps. Leur expertise comprend la planification des interventions chirurgicales, la sélection des techniques chirurgicales appropriées et la prise en charge des complications postopératoires. En collaboration avec, entre autres, d’autres spécialistes en oncologie, tels que les oncologues médicaux et les oncologues radiothérapeutes, les chirurgiens oncologiques contribuent à élaborer des plans de traitement complets pour les patients atteints de cancer, visant à obtenir les meilleurs résultats possibles en termes de contrôle de la maladie et de qualité de vie.
Oncologie médicale
L’oncologie médicale est une spécialité médicale qui se concentre sur le traitement non chirurgical des cancers. Les oncologues médicaux sont des médecins spécialisés dans l’utilisation de médicaments et de traitements systémiques, tels que la chimiothérapie, l’immunothérapie, la thérapie ciblée et l’hormonothérapie, pour traiter le cancer. Leur rôle comprend la gestion des symptômes liés au cancer, la surveillance de la réponse au traitement et la prise en charge des effets secondaires des traitements anticancéreux. En collaboration avec d’autres spécialistes en oncologie, les oncologues médicaux participent à la conception de plans de traitement personnalisés pour les patients atteints de cancer, visant à obtenir les meilleurs résultats cliniques possibles.
Oncologie pédiatrique
L’oncologie pédiatrique est une branche de la médecine spécialisée dans le diagnostic, le traitement et la prise en charge des cancers chez les enfants et les adolescents. Les oncologues pédiatriques sont des médecins spécialisés dans ce domaine, qui ont une expertise particulière dans la prise en charge des cancers pédiatriques, y compris les leucémies, les lymphomes, les tumeurs cérébrales, les sarcomes et d’autres types de cancer spécifiques à l’enfance. Leur approche de traitement est adaptée aux besoins uniques des jeunes patients, en tenant compte des aspects physiologiques, émotionnels et sociaux de leur développement. En collaboration avec d’autres professionnels de la santé, tels que les chirurgiens pédiatriques et les oncologues radiothérapeutes, les oncologues pédiatriques fournissent des soins complets aux enfants atteints de cancer, avec pour objectif principal de repousser la maladie et de préserver la qualité de vie.
Oncologue
Un oncologue est un médecin spécialisé dans le diagnostic, le traitement et la prise en charge des cancers. Les oncologues peuvent se spécialiser dans différentes sous-disciplines, telles que l’oncologie médicale, l’oncologie chirurgicale et l’oncologie pédiatrique. Leur rôle comprend l’évaluation des patients atteints de cancer, la conception de plans de traitement personnalisés en fonction du type et du stade du cancer, ainsi que la gestion des symptômes liés à la maladie et aux traitements anticancéreux. En collaboration avec d’autres professionnels de la santé, tels que les chirurgiens, les oncologues radiothérapeutes et les oncologues médicaux, les oncologues jouent un rôle essentiel dans la prise en charge multidisciplinaire des patients atteints de cancer, avec pour objectif d’améliorer les résultats cliniques et la qualité de vie.
Ostéosarcome
L’ostéosarcome est un type de cancer osseux qui se développe à partir des cellules osseuses primitives. Il survient le plus souvent chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, généralement aux extrémités des os longs tels que le bras ou la jambe.
P
Pathologie
La pathologie est la branche de la médecine qui étudie les causes, les mécanismes et les effets des maladies. Les pathologistes analysent les tissus, les cellules et les fluides biologiques prélevés sur les patients pour établir des diagnostics précis et aider à déterminer les meilleurs traitements. Ils utilisent une variété de techniques, notamment l’examen microscopique, les tests de laboratoire et les technologies d’imagerie médicale, pour identifier les anomalies et les changements associés à différentes maladies, y compris le cancer.
Pathologiste
Un pathologiste est un médecin spécialisé dans l’étude et le diagnostic des maladies en examinant des échantillons de tissus, de cellules ou de liquides corporels sous un microscope. Les pathologistes jouent un rôle essentiel dans le diagnostic du cancer en évaluant les échantillons de biopsie et de chirurgie pour déterminer s’ils contiennent des cellules cancéreuses et en identifiant le type spécifique de cancer présent. Ils sont également impliqués dans l’évaluation du stade et du grade du cancer, ainsi que dans la détection de l’envahissement tumoral et de la présence de métastases. En plus du cancer, les pathologistes diagnostiquent et étudient une variété d’autres conditions médicales, y compris les maladies infectieuses, inflammatoires et auto-immunes.
Polype
Un polype est une petite excroissance anormale qui se forme sur une muqueuse, généralement dans les organes creux du corps tels que le côlon, l’estomac, l’utérus ou le nez. Les polypes peuvent être soit bénins, soit précancéreux, soit cancéreux. Ils sont souvent asymptomatiques mais peuvent parfois provoquer des saignements, des douleurs ou des changements dans les selles, selon leur emplacement.
Polype adénomateux – précancéreux pour le cancer colorectal
Un polype adénomateux est une excroissance bénigne qui se forme dans le côlon ou le rectum et qui peut devenir précancéreuse avec le temps. Ces polypes sont souvent détectés lors d’une coloscopie et peuvent être enlevés pour réduire le risque de cancer colorectal.
Polypose adénomateuse familiale (PAF) – prédispose au cancer colorectal
La polypose adénomateuse familiale (PAF) est une maladie héréditaire caractérisée par le développement de nombreux polypes adénomateux dans le côlon et le rectum. Les personnes atteintes de PAF ont un risque élevé de développer un cancer colorectal, et la surveillance régulière et la prise en charge médicale sont souvent nécessaires pour réduire ce risque.
Prévention primaire/secondaire
La prévention primaire consiste à réduire le risque de développer un cancer chez les individus qui n’ont pas encore la maladie, en prenant des mesures telles que l’adoption d’un mode de vie plus sain, via une alimentation équilibrée, la pratique régulière d’une activité physique, l’évitement du tabac et de l’alcool, et la protection contre les expositions environnementales nocives.
La prévention secondaire, en revanche, vise à détecter et à traiter les cancers à un stade précoce, avant l’apparition de symptômes ou de complications graves. Cela inclut le dépistage régulier chez les personnes présentant un risque accru de cancer, ainsi que le diagnostic précoce des symptômes potentiels et leur traitement immédiat.
Prolifération cellulaire
La prolifération cellulaire est le processus par lequel les cellules se multiplient et se divisent pour former de nouvelles cellules. Ce processus est crucial pour la croissance, le développement et la régénération des tissus dans l’organisme. Dans le contexte du cancer, une prolifération cellulaire incontrôlée peut conduire à la formation de tumeurs malignes, où les cellules cancéreuses se multiplient de manière excessive et non régulée. Les thérapies anticancéreuses visent souvent à ralentir ou à arrêter la prolifération des cellules cancéreuses pour freiner la croissance tumorale et contrôler la maladie.
Protéines régulatrices du cycle cellulaire
Les protéines régulatrices du cycle cellulaire contrôlent le processus de division cellulaire en régulant les étapes clés du cycle cellulaire, notamment la réplication de l’ADN, la croissance cellulaire et la division cellulaire. Ces protéines agissent en tandem pour garantir que chaque étape du cycle se déroule correctement et en séquence, assurant ainsi l’intégrité génétique et la stabilité cellulaire.
Q
Qualité de vie
La qualité de vie des patients atteints de cancer est une priorité dans les soins oncologiques. Elle se concentre sur le maintien du bien-être physique, émotionnel et social tout au long du parcours de traitement. Cela peut impliquer la gestion des symptômes, le soutien émotionnel, la participation à des activités sociales et le maintien de l’autonomie autant que possible. Les professionnels de la santé travaillent en étroite collaboration avec les patients pour répondre à leurs besoins individuels et améliorer leur qualité de vie pendant et après le traitement.
R
Radiooncologue
Un oncologue radiothérapeute est un médecin spécialisé dans l’utilisation de la radiothérapie pour traiter le cancer. Leur expertise comprend la planification et l’administration de traitements de radiothérapie, qui utilisent des rayonnements ionisants pour détruire les cellules cancéreuses ou inhiber leur croissance. Les oncologues radiothérapeutes collaborent étroitement avec d’autres membres de l’équipe multidisciplinaire, tels que les chirurgiens et les oncologues médicaux, pour concevoir des plans de traitement complets adaptés à chaque patient. Leur objectif est d’administrer des doses précises de radiation pour cibler le cancer tout en préservant les tissus sains environnants, afin d’obtenir les meilleurs résultats cliniques possibles tout en minimisant les effets secondaires.
Radiothérapie
La radiothérapie est un traitement contre le cancer qui utilise des rayonnements ionisants pour détruire les cellules cancéreuses ou empêcher leur croissance. Cette méthode peut être administrée à l’aide d’une machine externe (radiothérapie externe) ou de sources radioactives placées à l’intérieur du corps près de la tumeur (radiothérapie interne, ou curiethérapie). La radiothérapie est souvent utilisée seule ou en combinaison avec d’autres traitements, tels que la chirurgie et la chimiothérapie, en fonction du type et du stade du cancer. Elle peut être utilisée comme traitement curatif, pour réduire la taille de la tumeur avant une chirurgie, ou comme traitement palliatif pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie.
RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire)
Les réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) sont des rencontres régulières réunissant des experts de différentes disciplines médicales impliquées dans la prise en charge des patients atteints de cancer. Ces réunions comprennent généralement des oncologues, des chirurgiens, des radiothérapeutes, des pathologistes, des radiologues, des oncologues médicaux, des oncologues pédiatriques et d’autres professionnels de la santé pertinents. L’objectif principal des RCP est de discuter de chaque cas individuel de cancer afin de concevoir des plans de traitement personnalisés pour les patients. Cette approche multidisciplinaire permet une évaluation complète de chaque situation, en tenant compte des divers aspects médicaux, chirurgicaux, radiologiques et oncologiques, afin de fournir les meilleurs soins possibles aux patients atteints de cancer.
Récepteurs hormonaux
Les récepteurs hormonaux sont des protéines présentes à la surface des cellules ou à l’intérieur de celles-ci, capables de se lier à des hormones spécifiques circulant dans le sang. Lorsqu’une hormone se lie à son récepteur, elle déclenche une cascade de réactions biochimiques à l’intérieur de la cellule, entraînant des effets physiologiques spécifiques. Les récepteurs hormonaux jouent un rôle crucial dans la régulation de divers processus biologiques, notamment la croissance, le métabolisme, la reproduction et le développement.
Rémission
La rémission fait référence à une période pendant laquelle les symptômes d’une maladie, telle que le cancer, disparaissent ou s’améliorent de manière significative. Il existe deux types de rémission : la rémission partielle, où certains symptômes persistent mais s’améliorent, et la rémission complète, où tous les symptômes de la maladie disparaissent temporairement.
S
Sarcome
Un sarcome est un type de cancer qui se développe à partir des tissus conjonctifs du corps, tels que les os, les muscles, les graisses, les vaisseaux sanguins ou les tissus mous. Il peut survenir à différents endroits du corps et se présenter sous différentes formes, y compris le sarcome des tissus mous et le sarcome des os. Les sarcomes peuvent être agressifs et se propager rapidement à d’autres parties du corps, rendant le traitement souvent complexe.
Sarcome d’Ewing
Le sarcome d’Ewing est un type rare de cancer des os ou des tissus mous qui se développe à partir de cellules osseuses ou des tissus mous. Il survient le plus souvent chez les enfants et les jeunes adultes, généralement dans les os longs, tels que le fémur, le tibia ou les os du bassin, bien qu’il puisse également se former dans d’autres parties du corps.
Sarcome de Kaposi
Le sarcome de Kaposi est un type de cancer qui se développe dans les cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins ou lymphatiques. Il est souvent associé à l’infection par le virus de l’herpès humain 8 (HHV-8) et est plus fréquent chez les personnes atteintes du VIH/sida ou d’autres troubles du système immunitaire.
Sarcome synovial
Le sarcome synovial est un type rare de cancer des tissus mous qui se développe à partir des cellules près des articulations, généralement près du genou ou de la cheville. Il peut également se former dans d’autres parties du corps.
Sarcome utérin
Le sarcome utérin est un type rare de cancer qui se développe dans les tissus musculaires ou conjonctifs de l’utérus. Il existe plusieurs types de sarcomes utérins, notamment le léïomyosarcome, le sarcome du stroma endométrial et le sarcome du stroma utérin indifférencié.
Scanner
Un scanner, également connu sous le nom de tomodensitométrie (TDM) ou tomographie assistée par ordinateur (CT), est une technique d’imagerie médicale qui utilise des rayons X pour produire des images détaillées des structures internes du corps. Pendant un scanner, le patient est allongé sur une table qui se déplace à travers un anneau en forme de donut appelé scanner, où des faisceaux de rayons X sont émis depuis plusieurs angles. Les détecteurs mesurent l’intensité des rayons X qui traversent le corps, puis un ordinateur combine ces données pour créer des images transversales (coupes) des organes et des tissus.
Signes radiologiques d’alarme
Les signes radiologiques d’alarme sont des caractéristiques anormales ou des résultats d’imagerie médicale qui indiquent la présence possible d’une maladie grave ou d’une condition médicale nécessitant une attention immédiate (fracture, hémorragie, tumeur, anévrisme, …). Ces signes peuvent être détectés par différents types d’examens d’imagerie, tels que la radiographie, la tomodensitométrie (scanner), l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou l’échographie.
Spécialiste d’organe
Un spécialiste d’organe est un médecin qui se concentre sur le diagnostic et le traitement des maladies spécifiques à un organe ou à un système d’organes du corps humain. Ces spécialistes peuvent inclure des cardiologues (pour le cœur), des néphrologues (pour les reins), des gastro-entérologues (pour le système gastro-intestinal), des pneumologues (pour les poumons), des neurologues (pour le système nerveux), des endocrinologues (pour le système endocrinien), et d’autres. Leur formation et leur expertise leur permettent de diagnostiquer et de traiter efficacement une gamme de conditions médicales qui affectent spécifiquement l’organe ou le système d’organes dans lequel ils se spécialisent.
Soins palliatifs
Les soins palliatifs sont une approche de prise en charge qui vise à améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer et de leurs familles, en soulageant la douleur et d’autres symptômes gênants, en fournissant un soutien émotionnel et spirituel, et en offrant une aide pratique pour faire face aux défis liés à la maladie. Les soins palliatifs peuvent être proposés à tout moment au cours du parcours de traitement, indépendamment du stade de la maladie, et sont souvent intégrés aux soins oncologiques standards. L’objectif des soins palliatifs est d’aider les patients à vivre aussi confortablement et pleinement que possible, en les aidant à maintenir leur dignité et leur autonomie jusqu’à la fin de leur vie.
Stade du cancer
Le stade du cancer fait référence à l’étendue de la maladie et à la mesure dans laquelle elle s’est propagée dans le corps. Il est généralement déterminé en fonction de la taille de la tumeur, de sa localisation, de son invasion dans les tissus environnants et de la présence de métastases dans d’autres organes. Les systèmes de classification des stades varient en fonction du type de cancer, mais ils comprennent généralement des stades numérotés de 0 à IV, où le stade IV représente le cancer le plus avancé.
Support psychologique
Le support psychologique, essentiel aux patients atteints de cancer, vise à fournir un soutien émotionnel et à aider les patients à faire face aux défis liés à leur diagnostic et à leur traitement. Les professionnels de la santé mentale, tels que les psychologues et les travailleurs sociaux, offrent un soutien individualisé pour aider les patients à gérer leur anxiété, leur dépression, leur stress et leurs inquiétudes concernant leur maladie.
Syndrome de lyse tumorale
Le syndrome de lyse tumorale est une complication potentiellement grave du traitement du cancer, caractérisée par la libération soudaine et massive de substances provenant de cellules cancéreuses détruites. Cela peut entraîner des niveaux élevés de certains produits métaboliques dans le sang, tels que l’acide urique, le potassium et le phosphate, pouvant causer des problèmes rénaux, cardiaques et neurologiques. Le syndrome de lyse tumorale peut survenir après le traitement du cancer, en particulier lorsque de grandes quantités de cellules cancéreuses sont détruites en peu de temps. Il nécessite une surveillance étroite et peut nécessiter un traitement médical d’urgence pour prévenir les complications graves.
Syndrome mains-pieds (effet secondaire de certains médicaments)
Le syndrome mains-pieds est un effet secondaire courant de certains traitements anticancéreux, caractérisé par des rougeurs, des gonflements, des engourdissements, des picotements ou des douleurs dans les paumes des mains et les plantes des pieds. Cela peut entraîner une gêne significative dans les activités quotidiennes telles que la marche ou la manipulation d’objets.
Syndrome paranéoplasique
Le syndrome paranéoplasique est un ensemble de symptômes qui se développent chez certains patients atteints de cancer, mais qui ne sont pas directement causés par la tumeur ou par sa métastase. Ces symptômes peuvent être dus à la production par la tumeur de substances biologiquement actives ou à une réponse anormale du système immunitaire à la présence de la tumeur.
T
TEP-scan (Tomographie par émission de positons)
La tomographie par émission de positons (TEP) est une technique d’imagerie médicale avancée qui utilise des traceurs radioactifs pour détecter les zones d’activité métabolique anormale dans le corps. Pendant un TEP-scan, le patient reçoit une injection intraveineuse d’un traceur radioactif, généralement une forme de glucose marquée au fluor-18 (FDG). Ce traceur est absorbé par les cellules du corps, en particulier les cellules qui sont métaboliquement actives, telles que les cellules cancéreuses. Le TEP-scan est largement utilisé en oncologie pour détecter les tumeurs, évaluer leur étendue (stade), surveiller la réponse au traitement et détecter la présence de métastases.
Tératome malin du testicule
Le tératome malin du testicule est une forme rare de cancer testiculaire qui se développe à partir de cellules embryonnaires et peut contenir différents types de tissus, y compris des tissus provenant d’autres organes. Ce type de cancer est généralement traité par une orchidectomie (ablation chirurgicale du testicule affecté), suivie éventuellement d’une chimiothérapie ou d’une radiothérapie selon le stade et la propagation de la maladie.
Tests génétiques
Les tests génétiques, également appelés analyses génétiques ou analyses ADN, sont des examens médicaux qui analysent le matériel génétique d’un individu pour identifier les variations ou les mutations génétiques associées à certaines conditions médicales. Ces tests peuvent être effectués à partir d’un échantillon de sang, de salive ou de tissu, et peuvent détecter des anomalies génétiques héréditaires ou acquises qui peuvent influencer la susceptibilité à certaines maladies ou conditions médicales. Les tests génétiques peuvent être utilisés à diverses fins : Diagnostic, prédictif, prénatal, pharmacogénétique, préventif, …
Thérapie adjuvante
La thérapie adjuvante est un traitement administré après le traitement initial (comme la chirurgie ou la radiothérapie) pour réduire le risque de rechute ou de propagation de la maladie. Elle est généralement utilisée lorsque le risque de récidive est élevé ou que des cellules cancéreuses résiduelles peuvent être présentes après le traitement initial. La thérapie adjuvante peut inclure la chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie ou d’autres thérapies ciblées, et vise à éliminer toute cellule cancéreuse restante et à améliorer les chances de survie à long terme.
Thérapie antihormonale
La thérapie antihormonale est un traitement utilisé dans le cancer hormonodépendant, comme le cancer du sein ou de la prostate, pour bloquer l’action des hormones qui favorisent la croissance des cellules cancéreuses. Elle peut inclure des médicaments qui bloquent la production d’hormones, tels que les inhibiteurs de l’aromatase ou les agonistes de la LH-RH, ou des médicaments qui bloquent les récepteurs hormonaux, tels que les modulateurs sélectifs des récepteurs des œstrogènes (SERM) ou les antagonistes des récepteurs des œstrogènes (SERD). La thérapie antihormonale peut être utilisée comme traitement adjuvant après la chirurgie ou la radiothérapie, ou comme traitement palliatif pour ralentir la croissance tumorale et soulager les symptômes chez les patients atteints de cancer avancé.
Thérapie ciblée
La thérapie ciblée est un traitement contre le cancer qui vise spécifiquement les cellules cancéreuses en ciblant des caractéristiques moléculaires ou génétiques uniques de ces cellules. Contrairement à la chimiothérapie qui affecte également les cellules normales, la thérapie ciblée est conçue pour être plus précise et moins toxique pour les tissus sains. Cette approche thérapeutique peut inclure l’utilisation de médicaments qui bloquent les voies de signalisation cellulaires impliquées dans la croissance et la survie des cellules cancéreuses, ou qui ciblent spécifiquement des protéines anormales exprimées par les cellules cancéreuses. La thérapie ciblée peut être utilisée seule ou en combinaison avec d’autres traitements, tels que la chimiothérapie ou l’immunothérapie, en fonction du type de cancer et des caractéristiques moléculaires de la tumeur.
Thérapie génique
La thérapie génique est une approche thérapeutique qui vise à traiter les maladies en modifiant ou en remplaçant des gènes défectueux ou manquants dans les cellules du corps. Cette technique utilise des vecteurs viraux ou d’autres véhicules pour transporter des copies saines du gène dans les cellules ciblées, où ils peuvent être intégrés dans le génome ou exprimés temporairement pour restaurer une fonction normale. Dans le contexte du cancer, la thérapie génique peut être utilisée pour cibler les cellules cancéreuses en modifiant leur ADN pour les rendre plus sensibles aux traitements, ou pour renforcer la réponse immunitaire du corps contre les cellules cancéreuses. Bien que la thérapie génique soit encore en développement et pose des défis techniques et éthiques, elle offre un potentiel prometteur pour le traitement de nombreuses maladies, y compris le cancer.
Thérapie métabolique
La thérapie métabolique vise à cibler les processus métaboliques altérés dans les cellules cancéreuses pour inhiber leur croissance ou les tuer sélectivement. Cette approche exploite les différences métaboliques entre les cellules cancéreuses et les cellules saines pour élaborer des stratégies de traitement spécifiques. Par exemple, certaines thérapies métaboliques peuvent cibler les voies de métabolisme du glucose ou de la glutamine qui sont souvent accrues dans les cellules cancéreuses. Bien que la recherche sur la thérapie métabolique en oncologie soit encore à un stade précoce, elle offre un potentiel prometteur pour le développement de nouveaux traitements contre le cancer.
Thérapie néoadjuvante
La thérapie néoadjuvante est un traitement administré avant le traitement principal, tel que la chirurgie ou la radiothérapie, dans le but de réduire la taille de la tumeur, de faciliter son excision ou de réduire le risque de récidive. Cette approche thérapeutique est souvent utilisée dans le traitement des cancers qui sont trop volumineux pour être enlevés chirurgicalement au moment du diagnostic, ou dans les cas où une réduction de la taille de la tumeur avant la chirurgie peut améliorer les résultats à long terme. La thérapie néoadjuvante peut inclure la chimiothérapie, la radiothérapie, l’immunothérapie ou d’autres traitements, en fonction du type et de la localisation du cancer.
Thérapie palliative
La thérapie palliative est un type de soins médicaux axés sur le soulagement des symptômes et l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de maladies graves, telles que le cancer, en phase avancée ou terminale. Cette approche vise à soulager la douleur, à gérer les symptômes, à atténuer les effets secondaires des traitements et à répondre aux besoins physiques, psychologiques, sociaux et spirituels des patients et de leur famille. La thérapie palliative peut être intégrée tout au long du parcours de traitement du cancer, aux côtés des traitements curatifs ou de contrôle de la maladie, et vise à optimiser le confort et la qualité de vie des patients, quel que soit le stade de la maladie.
Thérapie par cellules CAR-T
La thérapie par cellules CAR-T (Chimeric Antigen Receptor T-cell) est une forme de traitement contre le cancer qui implique la modification génétique des cellules T du système immunitaire du patient pour qu’elles ciblent spécifiquement les cellules cancéreuses. Dans cette approche, les cellules T sont prélevées chez le patient, puis modifiées en laboratoire pour exprimer des récepteurs antigéniques chimériques (CAR) qui reconnaissent et se lient aux protéines présentes à la surface des cellules cancéreuses. Les cellules T modifiées sont ensuite multipliées en laboratoire et réinjectées dans le patient, où elles peuvent cibler et détruire les cellules cancéreuses. La thérapie par cellules CAR-T est principalement utilisée dans le traitement de certains types de leucémies et de lymphomes, et peut produire des réponses cliniques durables chez certains patients.
Thérapie par inhibiteurs de checkpoint immunitaire
La thérapie par inhibiteurs de checkpoint immunitaire est une forme de traitement contre le cancer qui vise à stimuler la réponse immunitaire du corps en levant les freins immunologiques qui empêchent les cellules immunitaires de reconnaître et de détruire les cellules cancéreuses. Ces inhibiteurs ciblent les protéines de checkpoint immunitaire, telles que PD-1, PD-L1 et CTLA-4, qui sont souvent surexprimées sur les cellules cancéreuses et inhibent l’action des cellules T. En bloquant ces protéines, la thérapie permet aux cellules T de reconnaître et d’attaquer les cellules cancéreuses de manière plus efficace. Les inhibiteurs de checkpoint immunitaire sont utilisés dans le traitement de divers types de cancers, y compris le mélanome, le cancer du poumon, le cancer du rein et le cancer de la vessie, et peuvent entraîner des réponses durables chez certains patients.
Thymome
Le thymome, ou carcinome thymique, est une tumeur rare qui se développe dans le thymus, une glande située dans la partie supérieure de la poitrine. Bien que la plupart des thymomes soient bénins (non cancéreux), certains peuvent être malins (cancéreux). Les thymomes sont souvent découverts de manière fortuite lors d’imageries médicales effectuées pour d’autres raisons, car ils peuvent être asymptomatiques.
Tomodensitométrie
La tomodensitométrie (TDM), également appelée scanner, est une technique d’imagerie médicale qui combine l’utilisation de rayons X et d’ordinateurs pour produire des images détaillées des structures internes du corps. Pendant un scanner, le patient est allongé sur une table qui se déplace à travers un anneau en forme de donut appelé scanner. Pendant que le patient se déplace à travers le scanner, des faisceaux de rayons X sont émis depuis plusieurs angles autour du corps. Les détecteurs mesurent l’intensité des rayons X qui traversent le corps, puis un ordinateur combine ces données pour créer des images transversales (coupes) des organes et des tissus.
Tomographie
La tomographie est une technique d’imagerie médicale qui permet de visualiser des coupes transversales détaillées d’une partie spécifique du corps. Le terme « tomographie » vient du grec « tomos », qui signifie « coupé », et « graphie », qui signifie « écriture » ou « dessin ».
La tomographie peut être réalisée à l’aide de différentes modalités, telles que la tomodensitométrie (TDM), l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et l’imagerie par échographie. Chaque technique a ses propres avantages et limitations, mais toutes fournissent des informations précieuses sur la structure et la fonction des organes et des tissus du corps.
Troubles sexuels
Les troubles sexuels peuvent affecter les patients atteints de cancer en raison des effets physiques, émotionnels et psychologiques de la maladie et de ses traitements. Ces troubles peuvent inclure la diminution de la libido, la dysfonction érectile ou la sécheresse vaginale, entre autres.
Tumeur carcinoïde
Le carcinome carcinoïde est un type de tumeur neuroendocrine qui peut se développer dans divers organes du corps, notamment les poumons, le tube digestif, le pancréas et le système reproducteur. Ces tumeurs se forment à partir de cellules neuroendocrines et sont caractérisées par leur capacité à produire des hormones et des substances chimiques telles que la sérotonine, l’histamine et la bradykinine.
Tumeurs de la glande parathyroïde
Les tumeurs de la glande parathyroïde sont généralement classées en deux types principaux : les adénomes parathyroïdiens et les carcinomes parathyroïdiens. Les adénomes parathyroïdiens sont des tumeurs bénignes qui se développent dans l’une des quatre petites glandes parathyroïdes situées près de la glande thyroïde dans le cou. Ils peuvent provoquer une hyperparathyroïdie, une affection caractérisée par une sécrétion excessive de l’hormone parathyroïdienne (PTH), ce qui entraîne une hypercalcémie (excès de calcium dans le sang).
Tumeur de Wilms (chez les enfants)
La tumeur de Wilms, également connue sous le nom de néphroblastome, est un type de cancer qui se développe dans le rein, principalement chez les enfants. Il s’agit de la forme la plus courante de cancer rénal pédiatrique. La tumeur de Wilms se forme à partir de cellules embryonnaires qui deviennent normalement des reins.
Tumeurs des cellules de la corticosurrénale
Les tumeurs des cellules de la corticosurrénale sont des néoplasmes qui affectent les glandes surrénales, situées au-dessus de chaque rein. Ces tumeurs peuvent être bénignes (adénomes surrénaliens) ou malignes (carcinomes surrénaliens).
Tumeurs des cellules des îlots de Langerhans
Les tumeurs des cellules des îlots de Langerhans sont des néoplasmes qui affectent les cellules endocrines du pancréas, appelées îlots de Langerhans. Ces tumeurs sont généralement classées en deux catégories principales : les tumeurs fonctionnelles et non fonctionnelles. Les tumeurs fonctionnelles peuvent produire des hormones telles que l’insuline, le glucagon, le peptide lié au pancréas (VIPome) ou la somatostatine, entraînant des symptômes associés à une sécrétion hormonale excessive. Les tumeurs non fonctionnelles, quant à elles, peuvent être asymptomatiques jusqu’à ce qu’elles atteignent une taille suffisamment grande pour comprimer les structures environnantes, provoquant des symptômes tels que la douleur abdominale, la perte de poids, la jaunisse ou l’obstruction intestinale.
Tumeur des cellules germinales
Les tumeurs des cellules germinales sont des cancers qui se développent à partir des cellules germinales, qui sont les cellules précurseurs des ovules chez les femmes et des spermatozoïdes chez les hommes. Ces tumeurs peuvent se former dans les testicules chez les hommes et dans les ovaires chez les femmes, mais elles peuvent également survenir dans d’autres parties du corps, telles que le cerveau, le thorax ou l’abdomen.
Tumeur des cellules granuleuses
Les tumeurs des cellules granuleuses sont des tumeurs rares qui se forment à partir des cellules granuleuses, qui sont présentes dans divers tissus du corps, notamment la peau, les voies respiratoires et le système digestif. Ces tumeurs peuvent être bénignes (non cancéreuses) ou malignes (cancéreuses). Elles sont souvent observées dans la peau, où elles sont généralement bénignes et se présentent sous forme de petites bosses solides et dures. Dans d’autres régions du corps, comme les voies respiratoires ou le tractus gastro-intestinal, les tumeurs des cellules granuleuses peuvent être malignes et peuvent provoquer des symptômes tels que des difficultés respiratoires, des problèmes de déglutition, des douleurs abdominales ou des saignements.
Tumeur maligne/bénigne
Une tumeur maligne est une masse de cellules anormales qui se développe de manière incontrôlée et peut envahir les tissus environnants et se propager à d’autres parties du corps, formant des métastases. Elle est caractéristique du cancer. En revanche, une tumeur bénigne est une masse de cellules anormales qui se développe lentement, reste localisée à son site d’origine et ne se propage pas à d’autres parties du corps. Contrairement aux tumeurs malignes, les tumeurs bénignes ne sont généralement pas considérées comme un cancer et sont souvent traitées par chirurgie pour les enlever si elles provoquent des symptômes ou des complications.
Tumeur neuroendocrine pancréatique
La tumeur neuroendocrine pancréatique est un type rare de cancer du pancréas qui se développe à partir des cellules neuroendocrines du pancréas. Ces cellules produisent des hormones et peuvent former des tumeurs non fonctionnelles (qui ne produisent pas d’hormones) ou fonctionnelles (qui produisent des hormones).
Tumeurs trophoblastiques gestationnelles
Les tumeurs trophoblastiques gestationnelles sont des tumeurs qui se forment à partir des cellules du trophoblaste, qui sont responsables de la formation du placenta pendant la grossesse. Ces tumeurs peuvent être bénignes, comme les môles hydatiformes, ou malignes, comme le choriocarcinome. Elles surviennent le plus souvent après une grossesse, mais peuvent également se développer après une fausse couche ou une interruption de grossesse.